Noyade du Conseil Constitutionnel dans la doxa sanitaire

Eh voilà ! C’est fait. Le Conseil constitutionnel, sous la houlette de Laurent Fabius — son président, s’est englouti dans le courant du « sauver à tout prix » qui justifie depuis le début la politique sanitaire.

Une politique sanitaire fondée donc sur une doxa sécuritaire qui avale nos libertés fondamentales une à une...

2 rue de Montpensier - 75001 Paris

A quelques petites retouches près (non négligeables toutefois pour les salariés qui ne sont pas en CDI) le Conseil a validé la loi. Une loi votée de nuit et en l’absence de nombreux députés qui devaient probablement considérer que les jeux étaient faits et qui, de toutes manières, du RN à LFI, étaient au fond sur la même ligne sécuritaire que le gouvernement...

Finalement, à écouter Mrs Véran et Macron les choses sont simples :

  • Vous êtes malade ? Doliprane !
  • Vous ne respirez plus ? Aux urgences !
  • Vous voulez vous faire soigner par votre médecin de ville ? Alors pas d’Hydroxychloroquine, pas d’Ivermectine...!
  • Il n’y a pas assez de lits en réanimation ? Tous confinés !
  • Vous voulez retrouver une vie normale, avoir le droit d’aller au resto, de prendre le train, d’avoir un salaire ? Vaccinez-vous !

Et l’on s’étonne encore de la bronca d’une copieuse partie de la population qui, refusant tout ou partie de la doxa vaccinale, se fait traiter d’ « irresponsable » ou de « complotiste » ?

Résumons : avec le relai trop servile des rédactions de nombre de médias (dont, hélas, Médiapart) :

  • on interdit aux médecins de prescrire librement et en leur âme et conscience,
  • on bâche les scientifiques critiques (même s’ils ont le prix Nobel ou s’ils sont les meilleurs mondiaux de leur discipline),
  • on bâche les remèdes peu chers dont des centaines d’études montrent l’intérêt
  • on nous « vend » des thérapies géniques sous le terme de « vaccins » en leur accordant une autorisation provisoire de mise sur le marché en dépit de toutes les règles de précautions et en dédouanant par avance les firmes pharmaceutiques de toute responsabilité financière en cas de pépins
  • on considère que les registres des effets secondaires de ces soi-disant vaccins ne sont aucunement preuve d’une relation causale entre leur administration et leurs effets indésirables — il ne s’agirait que d’une corrélation, ce qui est techniquement vrai mais qui l’est moins pour les décès, sujets à une enquête médicale — (ceux qui prétendent le contraire voient leur carrière broyée)
  • si vous ne pouvez ou ne voulez pas vous faire « vacciner », on suspend votre salaire jusqu’à...? ce que vous vous fassiez enfin « vacciner »...!!
  • Tous les faits et les chiffres qui gênent sont passés sous silence ou balayés d’un revers de la main sans aucune réponse argumentée aux critiques étayées...
  • Et maintenant , cerise pour le gâteau de nos capitalistes, le FMI va prêter des centaines de milliards de dollars aux pays riches pour qu’ils prêtent à leur tour aux pays pauvres... pour enfin quoi ? Pour qu’ils puissent acheter les indispensables vaccins !... On rêve !

Après les énormes profits déjà réalisés par les firmes pharmaceutiques, on aurait pu croire qu’il aurait été plus simple et plus éthique — si, après tout, on considère que la solution n’est pas dans la prévention ni le soin précoce mais dans la « vaccination », quitte à la renouveler indéfiniment au rythme des variants — , de lever les droits sur les brevets... Bien sûr que non ! Ce serait faire fi de l’appétit des puissants. Ils font ainsi feu de tout bois et profitent de la Covid pour, sous le masque affiché de la générosité, faire des affaires et tenter de tondre un peu plus ceux qui n’ont pas les moyens.
Charmante attitude !

A propos des « vaccins », je ne suis pas absolument contre. Mais on a le droit de réfléchir et de demander une politique « vaccinale » équilibrée, qui respecte les sensibilités de tous ainsi que les préconisations des labos eux-mêmes.
Les essais cliniques de Pfizer, par exemple, démarraient à partir de 16 ans uniquement et le labo, tout à fait logiquement puisque sans données statistiques pour les plus jeunes, préconise explicitement de ne pas « vacciner » en dessous de cet âge. Que fait le gouvernement ? Sans guère plus de données non plus, il contraint à « vacciner » les enfants dès l’âge de 12 ans !!!
On aurait pu aussi penser qu’il était censé d’offrir la « vaccination » aux populations fragiles volontaires sans devoir contraindre des jeunes gens en âge de procréer à prendre le risque, même infime, de voir leur ADN modifié.
Eh bien non !

On les punit — et avec eux, tous les autres — s’ils ne se « vaccinent » pas et refusent le rôle de cobaye qu’on cherche à leur faire endosser : plus de voyages, plus de fêtes, plus de restos, plus de salaire...!!!

Désolé, chers lecteurs, de ce coup de gueule. Mais je ne pouvais contenir ce sursaut d’ indignation. Vous connaissez ma position. Depuis le début je suis opposé à cette politique sanitaire d’où le soin a disparu et que je trouve criminelle.
Et plus ça va et plus ça va mal !

Les membres du Conseil constitutionnel

D’avant en arrière et de gauche à droite :
Dominique Lottin, Claire Bazy Malaurie, Laurent Fabius (Président), Nicole Maestracci, Corinne Luquiens
François Pillet, Alain Juppé, Jacques Mézard, Michel Pinault

Rémunération mensuelle brute d’un membre : 16200€

Hier soir le Conseil Constitutionnel a confirmé qu’il avait adopté la doxa sécuritaire martelée par le gouvernement et qu’il préférait par là ceux qui font des affaires à tous les autres.
Nous cultivions le secret espoir que le bon sens pourrait peut-être prévaloir... il faut nous rendre à l’évidence, le sens critique a sombré sous le poids de la bien-pensance morale du « sauver à tout prix ».

Il va nous falloir trouver des voies habiles de résistance...

Vincent Béja

Posté le 6 août 2021 par Vincent Béja